Chaque année, c’est la même course contre-la-montre pour des milliers d’étudiants… Mais cette rentrée 2025 bat tous les records de tension locative.
À Paris comme dans de nombreuses villes moyennes, la demande explose et les biens partent en quelques heures.
Pour les investisseurs, cette pression crée aussi de vraies opportunités, notamment sur les petites surfaces et les colocations.
Bevouac vous résume la situation.
Paris : jusqu’à 1 000 demandes en quelques jours pour un studio
La capitale concentre une demande étudiante massive, selon PAP :
- Les logements T1, T2, T3 reçoivent en moyenne 743 demandes
- Certaines annonces dépassent les 1 000 contacts en plusieurs jours
- 66 % des recherches concernent les studios (16 m² / 727 € en moyenne)
➤ Les studios étudiants bien placés avec un loyer calibré se louent instantanément sans même organiser de visites groupées.
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Petite couronne : des tensions de plus en plus fortes
Face à la saturation parisienne, les étudiants se tournent vers d'autres villes en Île-de-France, et particulièrement en première couronne.
Mais l’effet domino est là :
- 278 contacts en moyenne par annonce
- Les T2 (34 m² / 876 € en moyenne) sont les plus recherchés (56 % des recherches)
Les villes comme Boulogne-Billancourt, Colombes, Vitry-sur-Seine, Asnières-sur-Seine, Villejuif, Créteil, Saint-Denis, Issy-les-Moulineaux, Clichy, Ivry-sur-Seine tirent leur épingle du jeu grâce à :
- Des loyers plus accessibles
- Une bonne desserte RER/métro
- Une meilleure qualité de vie
En régions : même dynamique dans les grandes métropoles
Les grandes villes universitaires ne sont pas épargnées.
La tension monte aussi à Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Montpellier, Bordeaux, Lille, Aix-en-Provence, Nantes ou Rennes.
Les T2 (39 m² / 733 € en moyenne) sont les plus recherchés (46 % des recherches)
➤ Petites surfaces, hypercentre, proximité universités = combo gagnant !
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Cette pression offre des opportunités… avec la bonne stratégie
Le manque d’offre est structurel et ne va pas se résorber à court terme. Même si l’offre locative étudiante a augmenté de +14 % cette année, la demande absorbe tout.
➤ Pour les investisseurs désireux de faire un investissement locatif étudiant :
- Studios et T2 bien placés = forte rentabilité + faible vacance
- Les villes moyennes universitaires = bon compromis coût/loyer/m²
- Des stratégies d’achat-rénovation-location
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Et demain ? Une fiscalité plus incitative
Un statut du bailleur privé sera discuté dans le projet de loi de finances pour 2026.
➤ Objectifs :
- Favoriser la location longue durée
- Mieux fiscaliser la location vide
- Rassurer les investisseurs face aux incertitudes actuelles
61,9 % des bailleurs se disent favorables aux propositions du rapport Daubresse-Cosson.
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