À quelques mois de la rentrée universitaire, les dernières données publiées par LocService mettent en lumière une réalité bien connue des étudiants : le prix du logement varie fortement selon la ville.
En 2025, les écarts de loyers entre les métropoles continuent de se creuser, avec des conséquences directes sur le pouvoir d’achat étudiant.
Un studio étudiant coûte en moyenne 559 € en 2025
D’après le baromètre LocService 2025, un studio étudiant se loue en moyenne 559 € charges comprises, soit une hausse annuelle de +1,6 %.
Ce loyer monte à 915 € à Paris, alors qu’il tombe à 385 € à Limoges, ville la plus abordable du classement.
Ce poste de dépense pèse lourd dans le budget global : 56 % des dépenses des étudiants y sont consacrées, selon l’Observatoire national de la vie étudiante.
Voici les villes avec les loyers charges comprises les plus chers pour un studio :
Voici les villes avec les loyers charges comprises les moins chers pour un studio :
Top 5 des villes les plus chères et les plus abordables
En haut du classement, les villes d’Île-de-France dominent largement : Nanterre (816 €), Créteil (798 €) ou encore Saint-Denis (743 €) suivent Paris de près.
À l’inverse, des villes comme Pau (390 €), Le Mans (397 €) ou Poitiers (397 €) offrent des loyers bien plus accessibles.
L’écart entre Paris et Limoges atteint ainsi 530 € par mois, soit plus de 6 000 € sur une année universitaire.
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Des tensions croissantes dans certaines villes de province
Si Paris reste tendue, Lyon affiche désormais le score de tension locative le plus élevé (14,1), suivie de près par Caen (10,9), malgré des loyers encore modérés (446 €).
Ce déséquilibre entre l’offre et la demande touche désormais une majorité de villes : 73 % d’entre elles ont vu leur loyer augmenter en 2025, souvent au-delà de l’indice de référence.
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Vers un durcissement du marché étudiant ?
La situation reste délicate pour les étudiants : l’offre locative se raréfie, et les hausses, bien que contenues, sont difficiles à absorber sans soutien.
L’encadrement des loyers a été étendu à de nouveaux territoires comme le Pays basque ou Grenoble, mais cela ne suffit pas à endiguer la pression (il se peut même que ça aggrave le problème).
Des dispositifs comme la garantie Visale (aujourd’hui utilisée par 10 % des étudiants) ou des plateformes sans frais d’agence comme LocService apportent des solutions, mais le marché reste sous tension.
Trouver un logement adapté devient une épreuve qui commence souvent… dès le printemps.