Le printemps est souvent synonyme de reprise sur le marché immobilier. Et même si le redémarrage reste progressif, les conditions s’améliorent clairement pour les acheteurs comme pour les investisseurs.
Des taux redevenus favorables et des vendeurs plus ouverts à la négociation
Les taux de crédit se sont stabilisés autour de 3,2 % sur 20 ans, soit plus d’un point de moins qu’il y a quelques mois.
Les banques restent actives, en particulier pour attirer les primo-accédants, et les délais de vente commencent à se raccourcir.
Résultat : les promesses de vente repartent à la hausse, notamment à Paris et en Île-de-France (+11 % d’activité selon les notaires du Grand Paris).
Dans certaines villes, les acheteurs retrouvent aussi du pouvoir de négociation. À Nantes, par exemple, les prix ont chuté de plus de 6 % sur un an.
À Lille, Rennes, Strasbourg ou encore Nice, la baisse continue, c’est donc potentiellement une aubaine pour ceux qui cherchent à acheter à bon prix.

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Un marché qui se stabilise, mais qui reste sélectif
Les prix n’explosent pas, mais certains signaux positifs apparaissent. À Toulouse, les prix ont gagné +3,6 % depuis janvier.
À Marseille, Bordeaux ou Paris, les grandes surfaces repartent légèrement à la hausse. À Paris intra-muros, les notaires anticipent un prix au m² de 9 640 € en juin, soit une hausse de +1,9 % en un an.
Globalement, la hausse reste modérée : +0,5 % en moyenne sur un an glissant, ce qui laisse encore de la marge pour négocier et bien acheter.

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Investisseurs : où placer intelligemment en 2025 ?
Bonne nouvelle pour ceux qui visent la rentabilité locative : plusieurs villes combinent aujourd’hui rendement intéressant et faible risque économique.
Parmi les meilleures options selon Meilleurs Agents : Lorient, Nîmes, Nancy, Metz, Reims ou encore Poitiers.
Ces villes offrent souvent des biens accessibles (apport faible ou modéré) et une tension locative qui garantit une mise en location rapide.
Exemple : à Poitiers, la rentabilité brute moyenne dépasse 6,8 %, avec un risque de vacance très faible.
À l’inverse, les métropoles comme Paris ou Lyon restent des valeurs patrimoniales solides, mais leur rendement net reste plus faible et l’apport nécessaire bien plus élevé.
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Conclusion : un bon moment pour passer à l’action ?
Si vous avez un projet d’achat ou d’investissement, c’est peut-être le moment de le relancer.
Les conditions de financement sont plus douces, les vendeurs plus souples, et le marché reste globalement à l’écoute. Attention toutefois à bien cibler les villes, car toutes ne redémarrent pas à la même vitesse.