Si vous suivez notre actualité, vous avez peut-être participé à notre dernier Webinaire au cours duquel nous avons évoqué les grands changements au regard des nouvelles mesures gouvernementales sur les DPE.
Pour rappel, les passoires thermiques correspondent à des logements classés F ou G. Ce sont souvent des biens très mal isolés, pour lesquels les factures d’énergie sont importantes.
La question “Quels travaux réalisés pour améliorer son DPE ?” est revenue plusieurs fois. On le sait, à partir de 2023, la location d’une passoire thermique deviendra interdite. Il faut donc anticiper. Comme on a pu l’évoquer, il faut penser au cas par cas, tout dépendra du bien que vous avez. Mais quelques améliorations générales peuvent être apportées pour vous aider à optimiser votre DPE. Gardez en tête que cela ne garantit pas le passage d’une classe à une autre.
L’isolation thermique
C’est le premier point à contrôler pour optimiser son classement. Améliorer l’isolation thermique de son logement, c’est parfois pouvoir économiser énormément d’énergies, et apporter un confort supplémentaire. Isoler les toits, les murs et les planchers est essentiel. Pensez également à isoler toutes les parois vitrées du logement : fenêtres, portes fenêtres, fenêtres de toit (ne négligez pas les petites fenêtres). Vous allez ainsi réduire les pertes de chaleur en hiver, ce sera également un bonus économisé sur vos charges ou celles de votre locataire.
Le chauffage et la production d’eau chaude
Une enquête a été menée : 77 % de la consommation d’énergie proviendrait du chauffage et de la production d’eau chaude. En utilisant des énergies renouvelables comme la pompe à chaleur, les panneaux solaires ou bien encore le chauffe-eau thermodynamique, ou en optant pour un système de chauffage et de production d’eau sanitaire plus performant, vous allez forcément économiser une part d’énergie importante.
La luminosité
Et si vous pouviez faire des économies sur l’éclairage ? En effet, le nouveau calcul de DPE prend en compte la consommation énergétique liée à l’éclairage. Il serait peut-être temps pour vous de remplacer vos anciennes ampoules par des LED ? Ce changement sera moins impactant que d’améliorer l’isolation par exemple, mais pourra tout de même vous permettre de récupérer quelques kWh. Et on le sait, c’est l’accumulation de tous ces changements qui vous aidera à optimiser votre DPE.
Les aides à connaître
Ces différents travaux sont éligibles à une demande d’aide financière, puisqu’il ne faut pas oublier que l’objectif de l’État est de faire disparaître les passoires énergétiques du marché locatif. Le budget des rénovations des passoires thermiques pourrait varier de 15 000€ par logement pour un immeuble chauffé au gaz par exemple, à 60 000€ pour un pavillon des années 1990. Il faut comptabiliser un coût moyen de 38 000€, qui a été basé sur le nombre de passoires thermiques dans chaque typologie de biens.
Plusieurs aides ont donc été mises en place, pensez à vous renseigner auprès de :
- MaPrimeRénov,
- L’éco-prêt à taux zéro,
- L’aide des entreprises de fourniture d’énergie,
- La TVA qui se réduit à 5,5 %,
- Les aides de collectivités territoriales,
- Les aides des associations,
- Le chèque énergie.
Il est possible de cumuler ces dispositifs, en fonction de vos droits et de votre situation, ce qui peut donc réduire considérablement le coût des travaux.
